Construit comme un match de boxe de dix-sept rounds entre un homme et une femme, Ring autopsie le couple dans tous ses états. Tel un scalpel, la plume sans concession de Léonore Confino égratigne nos certitudes et dessine un portrait tendre, incisif et terriblement humain des relations amoureuses. Sur scène, les corps s’attirent, se rejettent, s’enlacent et s’éloignent dans un élégant ballet chorégraphié par Magalie B. La sobre et inventive
C’est un cri d’une violence inouïe, une douleur cruelle, intolérable, une lamentation furieuse, une déchirure du cœur d’une rare férocité. Ce sont les sentiments vécus, ressentis par une femme aux passions sans bornes. C’est l’amour démesuré, irrationnel, que Violette Leduc porte à Simone de Beauvoir. C’est tout cela qui anime sur scène le corps de Catherine Decastel. En transe, elle incarne l’écrivaine jusqu’à la folie… Intense !… L’argument : L’Affamée est
Comment ne pas penser à la très belle chanson de Juliette, Rimes féminines, qui sert d’ailleurs de prologue à ce charmant et créatif spectacle, quand tour à tour sur scène apparaissent réincarnées des écrivaines, des princesses, des auteures grandes figures féminines, des femmes tout simplement. Inventif et drôle, cet assemblage de textes est intelligemment scénographié par Cloé Rollin Dargent et parfaitement interprété par trois comédiennes étonnantes. Laissez vous embarquer sans
Empruntant leurs mots à Aragon et Shakespeare, Julien Derouault danse jusqu'à la folie.
Un jeune orgueilleux, un père jaloux, un cheval de légende et les steppes arides des plaines afghanes servent de matrice à ce spectacle singulier et poétique. Avec trois fois rien, 3 comédiens d’exception et un étonnant performeur-musicien nous font quitter Avignon et nous embarquent dans un fabuleux voyage initiatique. L’inventive mise en scène d’Eric Bouvron et d’Anne Bourgeois souligne cet étrange phénomène… poignant !… Quel spectacle… Trois tapis persans, Quatre tabourets,
Ruy Blas, le drame romantique de Victor Hugo, comme vous ne l’avez jamais vu sur scène, drôle et hilarant. En revisitant et épiçant à leur sauce ce classique de la littérature française, la compagnie des Moutons Noirs s’inscrit dans la droite ligne de Gérard Oury et de sa génialissime Folie des Grandeurs. Les terribles troublions du théâtre signent une comédie enlevée, moderne et pleine de fantaisie. Conquis par l’ingénieuse et
Deux voix – celle d’une femme, douce et mélodieuse ; d’un homme, puissante et grave – et une guitare nous invitent à un voyage au cœur du désert, des souvenirs d’une fabuleuse grand-mère et d’un conte philosophique. Hypnotisé par le regard de l’un, par le jeu fascinant de l’autre, on se laisse porter par cet extraordinaire récit. Touchant, Fantastique ! La salle, petite, intime, est transformée en tente de
Sur scène, deux êtres de légende, bousculés, chahutés par l’Histoire, se frôlent, se cherchent, se croisent et conversent par lettres inventées. Marie-Antoinette délicate, enfantine, maternelle, humaine et attachante se confesse et se livre au séduisant Chevalier d’Eon, espion travesti et philosophe. L’instant est poignant, charmant. De ce parcours initiatique de l’adolescence à l’échafaud, on retiendra la beauté du texte, sa poésie et le jeu fascinant de Patrick Blandin, séducteur dans
Les chatouilles, ou la danse de la colère d'André Bescond est un récit drôle et bouleversant, qui parle de pédocriminalité.
De la douleur de l’exil, du vol d’une vie, d’un amour, Sonia Nemirovsky tire une étonnante et puissante ode à la vie. L’écriture brute, viscérale, est soulignée par la sobre mise en scène de Bertrand Degrémont et Caroline Rochefort , renforcée par les délicates esquisses de Pierre Constantin, qui servent de décor. Le jeu fascinant du duo de comédiens amplifie la violence des mots, des actes et des sentiments. Les mouvements