Au théâtre de Carouge, avant d’investir Les Célestins et Nanterre-Amandiers, le metteur en scène dénoue ingénieusement les fils de l’une des pièces les plus complexes de Marivaux et lui donne joliment corps grâce à une distribution 5 étoiles.
Créé en 2020, ce seul-en-scène aux allures caubériennes arrive, après une longue et belle vie dans le théâtre public, au Théâtre Lepic.
En fin connaisseur de l’œuvre de Marivaux, le metteur en scène expose habilement que derrière le marivaudage, se cache une critique de la société et des hommes qui la font.
Disséquant jusqu’à l’os la procédure de comparution immédiate, Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix esquissent la fable noire et fantastique d’un système pénal et judiciaire qui a perdu toute humanité.
Poursuivant son aventure avec le Festival d'Avignon, le metteur en scène expérimentateur s'empare librement du classique de Cervantès avec une distribution haut de gamme, dans une adaptation fragile.
Dirigés avec tendresse par Mohamed El Khatib, quatre délicieuses mamies et deux avenants papis narrent, sans tabou et avec un malin plaisir, leurs frasques à l’Ephad.
Au Chêne noir, le Théâtre les Pieds Nus présente sa version très colorée, un brin édulcorée mais fidèle de la comédie-ballet de Molière.
Le nouveau Daguerre est arrivé et c’est un excellent cru ! Son histoire de corons, où les gueules noires n’avaient pour se réchauffer que la fraternité, est remarquable.
« Qui som ? », titre facétieux et philosophique de la troupe menée d’un train d’enfer par la française Camille Decourtrye et le catalan Blaï Mateu Trias. Une bouffée de bonheur !
Au théâtre Actuel d’Avignon, la nouvelle comédie « vitaminante » de Gilles Dyrek se déguste sans modération.