Le comédien Bruno Abraham-Kremer est un conteur hors pair. Après s’être attaqué avec talent aux œuvres d’Éric-Emmanuel Schmitt (Milarepa, M. Ibrahim et les fleurs du Coran), de Romain Gary (La promesse de l’aube, L’Angoisse du roi Salomon), de Jankelévitch (La vie est une géniale improvisation) et bien d’autres, le comédien et metteur en scène se lance dans l’exercice de l’autobiographie. Parle, envole-toi ! est un bijou que l’on conseille vivement.
S’inspirant brillamment de l’œuvre de Romain Gary, la rabbin Delphine Horvilleur nous offre avec «Il n’y a pas de Ajar» un grand moment de théâtre, porté par l’exceptionnelle interprétation de Johanna Nizard.
Après avoir adapté « Les Feluettes » de Michel Marc Bouchard, Olivier Sanquer s’empare de la pièce la plus célèbre de l'auteur québécois, « Tom à la Ferme ». Après l’avoir joué deux étés de suite dans le Off d’Avignon, il s’installe avec son équipe tout janvier au Théâtre des déchargeurs.
Sylvie Blotnikas et Julien Rochefort ont tricoté une œuvre remarquable à partir de quatre nouvelles de Guy de Maupassant. Leur spectacle, Maupassant, Octave et moi, est un vibrant hommage à l’auteur, mais également à l’art dramatique. Du bel ouvrage.
S’inspirant de Charlie Chaplin, Nicolas Nebot et Dan Menasche signent avec Smile une fable sentimentale des plus délicates sur la création artistique. Sa grande originalité ? Elle est présentée en noir et blanc. L’effet est prodigieux.