
Les heures souterraines d’Anne Loiret … Peinture hyperréaliste d’une société à la dérive
Des visages tristes, impassibles, presque sans âme, croisés dans les dédales du métro parisien, Delphine de Vigan tire un portrait lucide, peu réjouissant et doux amer de notre société. Sans jugement et avec compassion, elle croque la vie de deux êtres à la dérive : l’un mis sur la touche dans son travail, l’autre blessé dans un amour unilatéral. Entre désespoir et humour forcé, leurs destins s’entrelacent sans jamais se rejoindre,