Au Théâtre National de Nice, qu’elle dirige, Muriel Mayette-Holtz s’empare de texte culte d’A.R. Gurney, «Love Letters», offrant ainsi à deux grands et beaux stradivarius, Brigitte Fossey et Jean Sorel, une magnifique partition de sentiments.
Chez lui, à la Colline, Wajdi Mouawad reprend sa pièce Mère, créée en novembre 2011. Une belle occasion pour les retardataires de découvrir ce magnifique spectacle, dans lequel l’auteur libano-canadien rend hommage à celle qui l'a fait naître.
S’inspirant brillamment de l’œuvre de Romain Gary, la rabbin Delphine Horvilleur nous offre avec «Il n’y a pas de Ajar» un grand moment de théâtre, porté par l’exceptionnelle interprétation de Johanna Nizard.
Le Préau, centre dramatique national de Normandie-Vire, organise depuis quelques années déjà une manifestation originale, le Festival à Vif. Ce concept, qui est « un endroit de rencontre et de fête théâtrale autour de l’adolescence », mériterait de faire bien des émules dans les régions de France.