En s’emparant de cette pièce, Gil Galliot et les artistes du collectif niçois Oléa Compagnie Méditerranéenne font entendre toute la richesse de l’œuvre du dramaturge.
À la manière d’une archéologue, la danseuse et chorégraphe interroge la place des femmes dans l’histoire de l’art du XVe siècle à nos jours.
Seule en scène au théâtre de la Pépinière, la comédienne se glisse dans les mots de David Lelait-Helo et donne corps, jusqu’au vertige, à une mère face aux crimes indicibles de son fils chéri.
En s’emparant de l’œuvre maudite de Shakespeare, que beaucoup ne nomment pas par superstition, la metteuse en scène italienne signe une adaptation resserrée et cérébrale. Celle-ci se perd dans un esthétisme sépulcral cependant illuminé par la présence irradiante de Julie Sicard.
À Nanterre-Les Amandiers, la metteuse en scène, toute nouvelle directrice du Théâtre du Peuple, à Bussang, donne corps avec une délicatesse extrême au long poème de Paul Valéry. Subliment énigmatique !
Adaptant un roman de Marieke Lucas Rijneveld qui explore l'abîme moral de la pédocriminalité, Ivo van Hove pose des questions cruciales de représentation mais peine à convaincre pleinement.
Dans un spectacle musical vitaminé, Justine Heynemann et Rachel Arditi rendent hommage aux filles des Slits, groupe éphémère qui, sans le savoir, fit bouger les choses.
À Points communs – Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, avant d’investir la grande salle du TDV-Sarah Bernhardt, le duo canadien à la tête de la cie Kidd Pivot conjugue théâtre et danse dans une époustouflante fresque sur fond d’heroic fantasy.
À la Maison de la danse de Lyon, le chorégraphe belge, artiste associé du lieu, présente sa dernière création, Voice Noise, une pièce pour six interprètes inspirée du texte d’Anne Carson The Gender of Sound.
Au théâtre des Calanques à Marseille, l'autrice Marion Coutris et le metteur en scène Serge Noyelle invitent à une plongée immersive et poétique dans l’univers burlesque de l’artiste ostendais.