La cour d’honneur du palais des Papes résonne de cris, de hurlements et de vociférations déclamatoires. En déchirant le silence si brutalement, si férocement, si vulgairement, Olivier Py livre une version « trash » et violente du roi Lear de William Shakespeare, empreinte de son dégoût du monde qui l’entoure. En accentuant l’hystérie de cette tragédie, il pointe les dérives de notre société où la politique se meurt et l’humanisme n’est plus