S’inspirant de Charlie Chaplin, Nicolas Nebot et Dan Menasche signent avec Smile une fable sentimentale des plus délicates sur la création artistique. Sa grande originalité ? Elle est présentée en noir et blanc. L’effet est prodigieux.
Dans Embodying Pasolini, performance présentée à la Fondazione Sozzani dans le cadre du Festival d'Automne à Paris, l'actrice britannique et l'historien de la mode replongent dans la garde-robe des films de Pasolini. Une redécouverte de pièces précieuses doublée d'un hommage au réalisateur de Salò.
Au Théâtre du Rond-Point, pour les fêtes de fin d’année, Raphaëlle Boitel invite avec La Chute des anges, à une balade poétique et cinématographique entre ciel et terre.
Dark was the night (Sombre était la nuit) d’Emmanuel Meirieu, un spectacle dense, où il est question du passé, du présent, de l’avenir, du racisme et d’écologie.
Dans « Bacchantes : Prélude pour une purge », Marlene Monteiro Freitas revisite la tragédie d'Euripide dans une forme impure, à cheval entre ballet, opéra et performance. Présentée au Centquatre, la pièce s'impose comme l'une de œuvres les plus saisissantes et sidérantes de la chorégraphe.
Hors les murs, au Centquatre, l'Odéon présente Depois do Silêncio. En mêlant, comme à son habitude, théâtre et vidéo, Christiane Jatahy agence un espace pour dire le combat transgénérationnel d'une communauté de descendants d'esclaves dans le nord-est du Brésil.
Pour la réouverture du Lido, Robert Carsen monte, à la demande de Jean-Luc Choplin, Cabaret, comédie musicale mythique immortalisée à l’écran en 1972 par Bob Fosse et Liza Minelli.
Au Studio Hébertot, Wally Bajeux met en scène avec poésie et pertinence, l’excellente pièce de Jean-Claude Grumberg, Votre Maman.
Avec « Une autre histoire du théâtre », Fanny de Chaillé propose, dans un spectacle en forme de discussion, un nouveau récit autour de l'art dramatique. Découverte au Théâtre public de Montreuil et actuellement à Chaillot – Théâtre national de la Danse, la pièce rebat les cartes entre les genres et les disciplines, et affirme la primauté ultime du comédien au plateau.
La pièce québécoise, Table rase, adaptée par Charlotte Monnier et mise en scène par Sylvy Ferrus, bouleverse.