Disséquant jusqu’à l’os la procédure de comparution immédiate, Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix esquissent la fable noire et fantastique d’un système pénal et judiciaire qui a perdu toute humanité.
Au Festival d’Avignon, l’artiste à la tête du Théâtre National de Strasbourg présente sa dernière pièce à la rencontre de celles et ceux qui font de la haute-couture un art.
À la FabricA, Séverine Chavrier présente une adaptation attendue du roman éponyme de l'auteur américain et atteint, parmi quelques longueurs, d'impressionnantes hauteurs.
En ouverture du Festival d’Avignon, la sulfureuse espagnole fait honneur à sa réputation. Dans ces funérailles bergmaniennes, elle confesse ses angoisses, réveille ses fantômes et n'épargne personne, quitte à frôler l’autocaricature.
Avec "La réunification des deux Corées", l’auteur et metteur en scène, venu du théâtre public, revient pour la quatrième fois à Porte Saint-Martin. Et le public, à nouveau au rendez-vous, célèbre la réunification des deux théâtres.
À l’Odéon-Théâtre de l’Europe, la comédienne reprend Jours de joie d’Arne Lygre dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig. Singulière autant que discrète, elle irradie la scène de son jeu poétique un brin décalé, tout en vérité et humanité.
Avec Hamlet, Christiane Jatahy trouve le terrain propice pour synthétiser les questions de représentation qui occupent son œuvre d'une pièce à l'autre.
Au TNP-Villeurbanne, la metteuse en scène offre sa vision noire, crépusculaire du célèbre séducteur croqué par Molière et offre à Xavier Gallais un rôle d’anti-héros sans panache qui se heurte à sa propre et vaine jouissance.
En adaptant Stig Dagerman, la metteuse en scène dépeint la brutalité naissante d'un garçon de vingt ans après la mort de sa mère.
Accompagné d'une distribution brillante, le metteur en scène polonais fait sa première française à l'Odéon avec une parabole du monde de l'art qui aurait pu aller plus loin.