Solo d’Israel Galván, ou la danse séductrice d’un hidalgo magnifique

Côté jardin, sur le mur de la façade jaune ocre de l’hôtel Salé qui abrite l’actuel musée Picasso, une silhouette sèche, noire, longiligne, se détache. Au son de la ville, au cri des oiseaux, elle virevolte, tourbillonne, pirouette, dérape et évolue avec une légèreté toute aérienne. Les mouvements fluides puis saccadés rythment cette danse, cette parade amoureuse entre Israel Galván et son public. L’instant semble irréel, suspendu. Les gorges se

Tant qu’il y a les mains des hommes de Violaine Arsac… Une grande bouffée d’humanité

De la question de l’identité, Violaine Arsac construit un spectacle intense et poétique où les mots vibrent et les destins individuels se mêlent à un tout universel dans une chorégraphie envoûtante. Dans ce ballet qui nous happe et nous interpelle, cinq comédiens, cinq personnages donnent vie à un patchwork littéraire étonnant réalisé à partir de textes adroitement combinés de huit grands auteurs. En nous obligeant à regarder en face notre

Murmures des murs, un voyage onirique entre rêve et réalité.

Entre doux rêves et troublants cauchemars, Victoria Thierrée-Chaplin et sa fille Aurélia ont, pour leur deuxième collaboration, imaginé une virée étonnante, peuplée de créatures étrange dans un univers fantasmagorique, poétique, enchanteur autant qu’inquiétant. Ce voyage immobile au cœur de la folie oscille entre cirque aérien, élégant ballet et magie théâtrale, muette. L’ingéniosité de la scénographie n’a d’égale que la beauté du spectacle et la grâce de l’interprète… Sublime et envoûtant

Le presbytère de Maurice Béjart…. Ballet intemporel

Véritable Hymne à la vie, ce ballet rock n’a rien perdu en 18 ans de son éclat et de sa superbe. Si parfois le propos semble un peu décousu et déconcerte, l’ensemble garde une magnifique vitalité et un charme puissant, offrant de-ci de-là des tableaux d’une délicatesse extrême… dont la beauté vous coupe le souffle… violement splendide !… L’argument : Créé en 1997 au Théâtre national de Chaillot, à Paris,

Empty Moves (Parts I, II & III) d’Angelin Preljocaj… ballet en perpétuel mouvement

Chorégraphié comme une seule et unique phrase, avec ses ponctuations, ses répétitions et ses envolées lyriques, Empty Moves d’Angelin Preljocaj hypnotise et séduit. Offrant aux corps des quatre danseurs  qui s’attirent, se repoussent et se mêlent, une rythmique qui lui est propre, le ballet se suffit presque à lui même et aurait pu se passer de la bande son déroutante, voire douloureuse, de John Cage. La beauté primitive des mouvements