Que se cache-t-il derrière les masques de la bienséance et de la politesse ? Notre sombre humanité répond l’auteur du Prince travesti. Quand la politique vient perturber les rapports humains, il ne reste plus grand chose des belles âmes laminées, détruites par l’attrait du pouvoir. C’est cette noirceur que capture avec ingéniosité et malice Daniel Mesguich. En s’appuyant sur le jeu de comédiens talentueux – Sarah et William Mesguich en
En enchevêtrant les histoires d’amour de deux femmes à cent ans d’écart, Valérie Perronet signe une pièce délicate, émouvante, d’une rare intensité. Porté par le jeu tout en nuances de l’exquise et touchante Françoise Cadol, qui révèle avec véracité les sentiments et fait vibrer les mots, ce tourbillon déchainé et passionnel nous entraîne dans les méandres de la carte du tendre. Emporté par l’ivresse de ces deux cœurs enflammés, séduit
En s’interrogeant sur la norme sociale, ses limites, ses codes et ses convenances, Fabio Marra signe une pièce intimiste, émouvante et juste. Jamais dans le jugement, il aborde avec beaucoup de tendresse le sujet complexe du handicap. La présence lumineuse de Catherine Arditi l’emporte, là où la mise en scène achoppe. Son jeu viscéral bouleverse, quand celui des deux autres comédiens est parfois trop appuyé. Sur le fil, on est séduit
Le danseur et chorégraphe, basé à Marseille, présente à l'Espace Alya sa nouvelle création.
De la question de l’identité, Violaine Arsac construit un spectacle intense et poétique où les mots vibrent et les destins individuels se mêlent à un tout universel dans une chorégraphie envoûtante. Dans ce ballet qui nous happe et nous interpelle, cinq comédiens, cinq personnages donnent vie à un patchwork littéraire étonnant réalisé à partir de textes adroitement combinés de huit grands auteurs. En nous obligeant à regarder en face notre
Qu’il est bon de rire et de se laisser porter par une comédie simple et efficace ! Tuyauterie de Philippe Blasband est de ce bois-là. En faisant le grand écart, entre l’humour potache et une analyse fine des rapports humains, il construit une pièce sans prétention mais de bonne tenue où l’on rit souvent de bon cœur. Dans ce joyeux bordel, Les deux comédiens, Charlie Dupont et Tania Garbarski, s’amusent
Construit comme un match de boxe de dix-sept rounds entre un homme et une femme, Ring autopsie le couple dans tous ses états. Tel un scalpel, la plume sans concession de Léonore Confino égratigne nos certitudes et dessine un portrait tendre, incisif et terriblement humain des relations amoureuses. Sur scène, les corps s’attirent, se rejettent, s’enlacent et s’éloignent dans un élégant ballet chorégraphié par Magalie B. La sobre et inventive
C’est un cri d’une violence inouïe, une douleur cruelle, intolérable, une lamentation furieuse, une déchirure du cœur d’une rare férocité. Ce sont les sentiments vécus, ressentis par une femme aux passions sans bornes. C’est l’amour démesuré, irrationnel, que Violette Leduc porte à Simone de Beauvoir. C’est tout cela qui anime sur scène le corps de Catherine Decastel. En transe, elle incarne l’écrivaine jusqu’à la folie… Intense !… L’argument : L’Affamée est
Comment ne pas penser à la très belle chanson de Juliette, Rimes féminines, qui sert d’ailleurs de prologue à ce charmant et créatif spectacle, quand tour à tour sur scène apparaissent réincarnées des écrivaines, des princesses, des auteures grandes figures féminines, des femmes tout simplement. Inventif et drôle, cet assemblage de textes est intelligemment scénographié par Cloé Rollin Dargent et parfaitement interprété par trois comédiennes étonnantes. Laissez vous embarquer sans
Empruntant leurs mots à Aragon et Shakespeare, Julien Derouault danse jusqu'à la folie.