Le monde invisible

Comme moi, vous avez vu qu’une foultitude de journaux de confinement apparaissent, phénomène prévisible s’il en est. Le jogging et l’écriture solitaire auront sans doute été les grands vainqueurs de nos retraites forcées. Cette floraison de chroniques quotidiennes, ­intimes, décalées, fanfaronnantes ou désespérées  — j’en tiens une moi-même bien au secret dans les couches de silicium de mon portable — je suis loin d’en connaitre toute la palette, mes journées