À l’Athénée Théâtre Louis Jouvet, Valérie Lesort s’empare de la « Féérie lyrique » d’Arthur Bernède et Paul de Choudens, inspirée par l’œuvre du fabuliste français, parue en 1913 et mise en musique par Félix Fourdain. Réjouissant !
Présentée à La Scala-Paris, cette adaptation glaciale du roman de Leïla Slimani dresse le portrait grinçant mais quelque peu convenu d’une femme malheureuse en ménage.
Après dix ans de service, l’administrateur de la Comédie-Française Éric Ruf tire sa révérence avec une mise en scène virtuose de la célèbre fresque de Paul Claudel.
À La Colline - Théâtre national, Amos Gitaï s’inspire du mythe de ce monstre mystique pour construire une parabole hantée par la persécution des Juifs.
Aux Bouffes du Nord, Judith Chemla est renversante dans ce monologue autour du procès de Jeanne d’Arc. Six siècles plus tard, le texte, qui dit en creux le contrôle des hommes sur le corps des femmes, n’a rien perdu de son actualité.
Au théâtre du Soleil, à Vincennes, cette jeune troupe pleine d’énergie s’est glissée dans l’univers balzacien : le résultat ne manque pas de rythme — ni d’humour ! —, mais oublie de représenter l’impitoyable cynisme des puissants, dénoncé dans son roman par l’écrivain.
Présenté dans le cadre du festival FARaway à la Comédie de Reims, ce seul en scène de l’artiste belge Michaël de Cock s’interroge avec drôlerie sur la capacité de l’art à changer le monde.