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Simon Oldani ©Olivier F-A & Simon Oldani

Simon Oldani ou la divine ascension d’un jeune comédien

A l’affiche de Divina de Jean Robert-Charrier, auprès d’Amanda Lear et de Quand les belles-mères s’invitent ! mise en scène par Stéphane Henriot au théâtre Clavel, Simon Oldani poursuit son parcours sur les planches de France et de Navarre. Ce jeune comédien a fait, il y a de cela quelques années, une entrée remarquée dans le monde du spectacle vivant en se mettant à nu devant deux monstres sacrés du théâtre, Jean-Paul Muel et Pierre Vial dans Le Gros, la Vache et le Mainate de Pierre Guillois. A quelques jours, du lever de rideau de la tournée de la pièce

Simon Oldani-3_@loeildolivA l’affiche de Divina de Jean Robert-Charrier, auprès d’Amanda Lear et de Quand les belles-mères s’invitent ! mise en scène par Stéphane Henriot au théâtre Clavel, Simon Oldani poursuit son parcours sur les planches de France et de Navarre. Ce jeune comédien a fait, il y a de cela quelques années, une entrée remarquée dans le monde du spectacle vivant en se mettant à nu devant deux monstres sacrés du théâtre, Jean-Paul Muel et Pierre Vial dans Le Gros, la Vache et le Mainate de Pierre Guillois. A quelques jours, du lever de rideau de la tournée de la pièce qui a vu le grand retour de la muse de Dali, cet artiste de moins de trente ans revient avec nous sur sa jeune carrière.

Né à Genève, en Suisse, d’un père italien issu de l’immigration et d’une mère haut-savoyarde, le jeune Simon a fait toute sa scolarité dans un petit village perché dans les montagnes françaises. « J’ai été élevé dans un milieu où la fibre artistique a toujours été privilégiée, raconte le comédien. Mon père, bien que mathématicien, est un musicien dans l’âme. A la maison, il écoutait surtout de la musique classique. A l’âge de quatre ans et demi, il était naturel pour mes parents d’apprendre à jouer d’un instrument. Haut comme trois pommes, je voulais devenir harpiste. Bien qu’ils ne soient pas enfermés dans des codes, ils trouvaient l’accessoire trop féminin et surtout particulièrement encombrant. » Les instruments à cordes semblant plaire à ce jeune artiste en devenir, c’est finalement le violon qui fut choisi. Comme pour tout bon musicien, la première année a été consacrée au solfège. « Pour mes parents, c’était une condition sine qua none, se rappelle Simon Oldani. Pour jouer un jour du violon, je devais d’abord apprendre à lire la musique. C’est ainsi que jusqu’à mes 13 ans, j’allais deux fois par semaine à l’école de musique. »

A 6 ans, cela ne lui suffit pas, il souhaite exercer une activité complémentaire. Ce sera l’éveil au théâtre. « La première année a été une vraie frustration, se souvient avec le sourire le comédien en culotte courte. Il avait été décidé qu’on montait la Belle au Bois Dormant. J’espérais jouer le prince, mais finalement, on m’a attribué le rôle du chasseur. Au lieu de me décourager, ce premier échec, si on peut l’appeler ainsi, m’a stimulé. C’était décidé. Le théâtre serait ma nouvelle passion. » Cela n’a duré qu’une saison. Très vite la musique a repris le dessus. Pour le jeune Simon qui s’essaye même à écrire des partitions, les concerts s’enchaînent au sein d’un orchestre. « A cette époque, je passais beaucoup d’auditions, explique-t-il. Pour me distinguer, je préférais jouer mes propres partitions. La plupart de mes compositions étaient des morceaux à deux violons que je jouais avec mon professeur de musique. J’étais très fier. »

Arrivé au collège, Simon Oldani, à peine âgé de 11 ans, passe un test d’aptitude professionnel. « D’après la conseillère d’orientation, se remémore-t-il, mes résultats n’étaient pas concluants. Impossible de me mettre dans une case. La seule chose qui ressortait, c’était l’artistique, mais pour elle ce n’était pas à prendre en considération. Il ne fallait pas que je songe à faire carrière dans ce domaine. En disant ces mots, elle m’a juste convaincu que c’était la voie que je voulais suivre. » Le déclic a eu lieu. Le tout jeune Simon sera comédien et non médecin comme il le désirait deux ans plus tôt.

Les premiers pas sur scène

Ses parents le réinscrivent au cours de théâtre, le soutiennent, et sont prêts à l’aider dans ses démarches. La seule et unique condition est d’obtenir le baccalauréat, on ne sait jamais de quoi l’avenir est fait. « Pour ma mère, c’était capital, raconte le futur trentenaire. Après avoir arrêté l’école très tôt, vécu les années 70 en mode alternatif et rêvé d’Inde, elle a repris ses études après ma naissance et, à 40 ans, est devenue psychologue. C’est un modèle pour moi. C’est à son contact que je me suis construit et me ressource quand j’ai des doutes. »Tout en suivant les cours au lycée, Simon Oldani passe par plusieurs compagnies de théâtre. C’est au Casino d’Evian qu’il fait ses premiers véritables débuts sur scène dans la pièce de Molière, Georges Dandin. Nouvelle frustration pour le jeune comédien, il ne joue pas le rôle titre. « Heureusement, le rôle qui m’a été attribué était fun, j’étais le bouffon, se souvient-il. Mais surtout, c’était la première fois que je jouais quatre fois de suite dans une vraie salle de spectacle pouvant accueillir près de 300 personnes. Je l’ai vécu comme une véritable consécration. » Malgré ce premier succès, Simon Oldani décide d’arrêter pour un temps le théâtre. « J’avais 16 ans, explique-t-il, la vie devant moi. Je voulais faire la fête, l’école buissonnière, découvrir les premières cigarettes et porter un piercing. C’était l’âge des conneries : ne surtout rien faire de constructif : ça a duré 3 ans. »

Simon Oldani-2_@loeildolivBac littéraire en poche, le futur comédien n’a qu’une idée en tête : voyager. Avec sa meilleure amie, il part pendant 6 mois à la conquête de l’Australie pour perfectionner son anglais. « Ça été une sacrée expérience, raconte t-il. J’ai coupé le cordon et j’ai pris mon autonomie. Avant de rentrer au bercail, je suis resté 6 mois en Thaïlande. A mon retour, tout avait changé. Mes parents s’étaient séparés. Du coup, à 19 ans, j’ai décidé de devenir autonome et indépendant. Je me suis installé à Genève pour reprendre mes études de théâtre. En parallèle, j’ai pris un boulot de barman pour financer les cours. » Inscrit au conservatoire, le jeune artiste fait la connaissance d’une nouvelle troupe avec laquelle il joue Dōjōji de Yukio Mishima. « La mise en scène était magnifique, se souvient-il la larme à l‘œil. C’était très émouvant, on portait des masques blancs, ce qui donnait encore plus de poids au texte. » Entre la vie nocturne inhérente à son travail dans un bar, une certaine aisance financière et l’envie viscérale de monter à Paris, les cours au conservatoire passent au second plan. Ce n’est pas pour autant qu’il abandonne sa vocation. « C’est à cette époque, se remémore Simon Oldani, que j’ai intégré une nouvelle troupe avec laquelle nous avons monté Exercices de style de Raymond Queneau au théâtre des salons à Genève. La mise en scène était signée Delphine Jacob. C’était une super expérience : on a joué cinq soirs d’affilée devant plus de 400 personnes. C’était énorme pour moi. »

Une pièce en Avignon

En parallèle, la metteure en scène montait son propre spectacle pour le festival « off » d’Avignon : une comédie à deux personnes. Une histoire d’amour qui traverse tous les âges, de la naissance à la mort. Tout était calé, la salle réservée, des gros frais engagés, et un mois avant la première au théâtre du Monte-Charge, sis place de l’Horloge, son partenaire a déclaré forfait. « Un jour, alors qu’on répétait Exercices de style, raconte l’artiste en devenir, je l’ai vue arriver en larmes. Je n’ai pas réfléchi. Je lui ai tout de suite proposé de la rejoindre. Je me suis retrouvé tout jeune comédien, pas même sorti du Conservatoire, à jouer, au Festival d’Avignon, 30 représentations d’affilée, et à être payé pour la première fois. Avec le recul, je pense que c’était une folie, mais ce que j’ai ressenti à ce moment là ne m’a jamais quitté. Cela a définitivement ancré en moi l’envie de devenir comédien. »

Fort de cette expérience, deux mois après, soit en octobre 2006, Simon Oldani arrive à Paris. Inscrit à l’école d’Acting International, il continue à gagner sa vie dans les bars. Très vite, le travail, l’argent facile, lui montent à la tête. « Embauché en tant que responsable adjoint dans le bar où je travaillais à cette époque, explique-t-il. Je n’avais plus de temps pour rien. Du jour au lendemain, j’ai tout arrêté et j’ai changé d’appartement. J’avais besoin de me ressourcer et de me re-concentrer sur mon vrai métier. »

En septembre 2008, Simon Oldani intègre le prestigieux studio Pygmalion. Son credo : faire aussi bien que l’Actor studio à l’américaine. « Ça été un vrai bouleversement pour moi, se souvient-il, très ému. Je venais du théâtre où il fallait être expressif, voire parfois sur-expressif et là, on me parlait cinéma. On me demandait de chercher en moi de nouvelles émotions. C’était une véritable introspection. C’était souvent douloureux, mais j’ai découvert que j’aimais pleurer. »

Simon_Oldani_4@loeildoliv Ainsi de 2008 à 2010, notre comédien a appris à devenir un acteur sous la férule de ceux qui ont coaché Marion Cotillard pour La môme, ou Anne Parillaud pour Nikita. « Ce furent deux années intenses, raconte Simon Oldani, mais formatrices. Le studio Pygmalion, c’est une formation à issue professionnelle. C’est très évolutif. On nous accompagne pour qu’on puisse donner le meilleur de nous-mêmes, qu’on sache apprivoiser notre corps pour qu’il puisse s’exprimer. Je me suis fait beaucoup de mal à cette période, car c’est de nos souffrances que l’on puise les ressources nécessaires pour apprivoiser et interpréter un personnage. J’ai appris à gérer cela, car un acteur en bonne santé, c’est quelqu’un qui sait faire la part des choses. Cela a pris du temps, mais j’y suis arrivé. »

A l’issu de cette formation, notre acteur en herbe passe beaucoup de castings. Sa prestation est rodée. Il imite Muriel Robin, tailleur bleu strict et perruque blonde, et enchaîne les sketches de L’addition, en passant par Félix le chat ou La réunion de chantier. Il a son petit succès, mais cela ne lui suffit pas.

A l’affiche à Paris

Un jour ordinaire, entre deux castings, une de ses cousines comédiennes, Caroline Frossard, l’appelle pour lui dire d’aller voir sur le site www.regardencoulisse.com : « il y a une annonce pour toi. Pour un spectacle, on cherche un mec pour faire des stripteases : ça à l’air canon. T’inquiète, je vais t’aider, j’ai un pote qui fait ce métier, il va te briefer. » Sans conviction, Simon Oldani postule en envoyant une photo de vacances où il est en maillot de bain. « Quelques jours après, se souvient-il, j’ai reçu une convocation pour le lendemain. Pas le temps de réfléchir, je prends tout de suite rendez-vous avec le stripteaseur. En une soirée, il m’a appris à me déshabiller en racontant une histoire. C’était délirant. Sur un tango trouvé sur une compil’ du « bouddah bar », j’ai appris à faire une vraie chorégraphie. J’ai à peine le temps d’emprunter un string à un ami, de boire une fiole de rhum pour me donner du courage, que je me retrouve devant un jury composé notamment de Sophie Tellier, la chorégraphe de Mylène Farmer. J’ai quarante-cinq minutes pour faire mes preuves. Tout s’est parfaitement enchaîné parfaitement jusqu’au chapeau : j’étais nu. J’ai aussi dû faire 5 improvisations différentes sur des thématiques choisies. J’ai pris un pied d’enfer. J’ai tout donné. J’étais heureux, d’autant plus qu’ils ont même cru que j’étais un professionnel du striptease. Ils ont été bluffés quand je leur ai dit que c’était une première. La prestation terminée, j’ai entendu la sempiternelle phrase : -on vous rappellera-. »

Quinze jours plus tard, la réponse tant attendue est arrivée par mail : Simon Oldani est pris pour jouer dans Le Gros, la Vache et le Mainate de Pierre Guillois aux côtés de Bernard Menez, Jean-Paul Muel et Pierre Vial. Seul impératif, faire de la musculation. « J’ai mis du temps à réaliser, se rappelle-t-il, que je venais de franchir une nouvelle étape importante dans ma jeune carrière. Je rentrais de plain-pied dans le réseau du théâtre subventionné. Après plusieurs répétitions à Liège, la première du spectacle a eu lieu au Théâtre du Peuple dans les Vosges. C’est isolé de tout mais c’est un cadre magique. L’arrière de la scène, ce sont les pâturages et les montagnes. C’est démentiel. Se sont enchaînées les dates, la tournée, les voyages, les rencontres avec le public. C’était euphorisant. C’était pour cette vie un peu bohème, ouverte sur les autres que j’ai toujours voulu faire ce métier. »

Notre jeune comédien a été happé par un véritable tourbillon. Après avoir triomphé au Quartz de Brest, la plus grosse scène de France – environ 2 600 places-, la pièce arrive le 7 février 2010 pour une durée d’un mois, à l’affiche du théâtre du Rond-Point à Paris, sous le regard attentif de son directeur Jean-Michel Ribes. « C’était vertigineux, raconte Simon Oldani. On jouait à guichets fermés devant une salle qui hurlait de rire tous les soirs. C’était la première fois que je jouais à Paris. J’en ai profité pour contacter tous les directeurs de castings connus afin de leur proposer de venir me voir. Certains sont venus, dont mon futur agent Yoann de Birague d’Apremont, avec qui ce fut une vraie rencontre professionnelle, il correspondait à ce que je recherchais. Pas le temps de m’appesantir, la pièce partait en tournée pour 5 mois au cours desquels j’ai côtoyé deux monstres sacrés du théâtre : Pierre Vial, sociétaire de la Comédie française et Jean Paul Muel, plus trash, c’était un autre réseau. Ils m’ont tous deux tellement donné et appris sur le métier. Pierre, c’est un être généreux et gourmand. Il est sublime, cet homme. A lui tout seul, c’est un livre vivant de l’histoire du théâtre contemporain. Quant à Jean-Paul, il a été très dur avec moi, m’a remis les pieds sur terre pour éviter que je vire Narcisse. Il m’a rappelé qu’il fallait travailler : rien n’est jamais acquis. »

Après le succès de cette première saison, plus rien pendant un an. Pour notre jeune comédien, le temps de se reposer et de réfléchir à son avenir. « J’avais besoin de ce break, explique-t-il. Je n’étais pas inquiet pour la suite. Pascal Guillaume, le producteur de Michèle Laroque et de Pierre Palmade, notamment, avait racheté le spectacle. Je savais déjà que la pièce reprendrait en 2012. » C’est au Comedia que du 5 octobre 2012 au 5 janvier 2013, la troupe a posé ses valises une nouvelle fois.

L’aprés Lune de miel

Début 2013, les jours de la pièce à succès sont comptés. L’avenir est incertain mais relativement serein. Simon Oldani décide de rejoindre la compagnie Octavio de Sophie Cusset, l’assistante du metteur en scène, pour l’aider à monter son propre spectacle Marilyn était chauve au théâtre de Belleville. « J’ai découvert ainsi l’envers du décor, en devenant son assistant, raconte-t-il. Il n’y avait pas d’argent. On faisait tout nous-mêmes : ça a été très « speed », la première ayant lieu neuf jours après la fin du gros, de la vache, et du mainate. Je n’étais pas payé mais j’avais de l’actu, c’était le principal. »

SimonOldani_@loeildolivA cette même époque, un message sur Facebook réveille les envies de jouer du jeune comédien. Il est rédigé par un metteur en scène à la recherche d’un acteur pour une pièce de boulevard qui devait se jouer au théâtre Edgar. « J’ai lu le script et j’ai tout de suite rejoint le casting, raconte Simon Oldani. J’étais assez content, j’allais enfin pouvoir m’exprimer. Fini le statut de sex-symbol qui parle peu et finit à poil sur scène. C’est un nouveau challenge. Nous avons joué de février à septembre 2013. La salle, bien que petite, était toujours remplie. A cette occasion, j’ai découvert qu’il fallait aller vers les autres, faire à l’américaine. Quand j’ai du respect pour quelqu’un et que j’aime son travail, je vais le lui dire et lui propose mes compétences. Ça marche ou ça casse, mais la personne se souvient de toi, quoi qu’il arrive. Il faut apprendre à se mettre en danger pour faire ce métier. »

Premiers pas devant une caméra

Malgré un cursus dans une école de cinéma, Simon Oldani reste cantonné au théâtre. Ce n’est pas faute de vouloir faire ses preuves vers ce septième art qui l’attire. « C’est vrai, le cinéma me fascine, car il transforme le réel, se livre-t-il, mais quoi qu’il arrive je ferai toujours en parallèle du théâtre car c’est de l’art vivant. En juillet 2013, j’ai fait mes premières armes devant une caméra dans un moyen métrage tiré d’une histoire vraie racontant l’histoire d’une femme qui, enfant, a subi des attouchements sexuels par son père, un immigré espagnol. L’objectif du film était d’accompagner le livre que cette femme a écrit. J’ai été casté pour le rôle du père. Tout était nouveau pour moi et en plus, je devais jouer le rôle de cet homme d’une trentaine d’années, complètement perdu pour en arriver à commettre cet acte abominable. C’était intense et vertigineux. La scène du lit a été la plus dure à tourner. J’étais très perturbé. Ca été violent. J’ai eu beaucoup de mal à me mettre dans le rôle. Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est la rencontre avec cette femme, Cassandra Luciano, qui a fini par pardonner à son père. J’ai compris que cet homme était en souffrance, en manque affectif. Séparé de sa femme, il avait beaucoup d’amour pour sa fille, trop, certainement. Une fois la scène mis en boîte, j’ai ressenti un « pied » immense : j’avais réussi à dépasser mes appréhensions, mes peurs et mes démons. J’ai enfin fait l’acteur. »

2014, l’année s’annonce calme. L’occasion pour le comédien de relancer un projet qui lui tient à cœur depuis ses premiers castings, écrire son propre one man show, à l’instar de celle qu’il a souvent copiée, Muriel Robin. En parallèle, il se lance dans la préparation de son propre court métrage. Pour se construire, il fréquente beaucoup les salles obscures. « Une de mes références, c’est Zabou Breitman, livre Simon Oldani. Son cinéma pousse au questionnement. Ma mère est psy : j’ai hérité cela d’elle, je cherche la vérité, à aller plus loin. Le cinéma a pour moi un effet thérapeutique. Toutefois, je suis plus cinéma américain. Je travaille d’ailleurs mon anglais, je crois que j’aimerais tenter ma chance là-bas. Leur façon de travailler me convient : ils cherchent à aller au-delà de l’image, ils ont besoin de preuves pour savoir de quoi tu es capable. C’est un défi permanent. C’est excitant. »

Retour sur les planches

Divina_@loeildoliv Loin de se laisser aller, il continue en tant qu’assistant metteur en scène notamment pour la reprise de Marilyn était chauve, avant de retourner très prochainement sous le feu des projecteurs. « Quand on jouait au Comedia, Le gros, la vache et le Mainate, j’ai fait la connaissance d’Amanda Lear, raconte le jeune comédien. C’est une femme hors du commun et haute en couleurs, Le courant est très vite passé entre nous. On est devenu ami. J’avais envie de lui donner la réplique. Quand la pièce Divina a été montée l’année dernière, le metteur en scène Nicolas Briançon ne me connaissait pas. Il a fait appel à un autre comédien. Lorsque la tournée a été annoncée, le rôle de Baptise, l ‘assistant de Divina, était libre. J’ai postulé. Bien que ce ne soit qu’une lecture, je suis arrivé au casting en ayant appris le texte. Le metteur en scène a été surpris, mais au final ma prestation lui a plu. » Après d’autres essais, Nicolas Briançon été convaincu. A partir d’octobre et pour 3 mois, Simon Oldani sera sur les routes de France à l’affiche de Divina. Ce n’est pas tout. Les bonnes nouvelles n’arrivant jamais seules, Le ténébreux comédien jouera aussi à Paris au théâtre Clavel dans Quand les belles-mères s’invitent ! « En plein mois d’août, j’ai reçu un appel d’un jeune metteur en scène, Stéphane Henriot, nous confie l’artiste. Pour compléter le casting d’une comédie « gay », il souhaitait me rencontrer et me proposer un rôle. J ‘avais besoin de lire le script avant de m’engager. J’ai trouvé le ton drôle et enlevé. J’ai donc décidé de rejoindre l’aventure. » Dans les prochains jours, Si le cœur vous en dit, vous pouvez ainsi découvrir, que vous soyez à Paris ou en province, ce jeune artiste sur scène qui j’en suis sûr saura vous séduire…

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Affiche promotionnelle de la pièce Quand les belles-mères s’invitent !
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