Après la Roumanie, Alain Timár propose, cette année, de transposer la célèbre pièce de Shakespeare en Corée du Sud. Un bien beau voyage immobile !
Pour sa première saison en tant que directrice du lieu, la comédienne et metteuse en scène porte au plateau "Le Conte d’hiver" de Shakespeare dans la traduction de Bernard-Marie Koltès. Comme le veulent les usages, cette tragicomédie verra s'entremêler amateurs et professionnels pour le plus grand bonheur des spectateurs.
En s’emparant de l’œuvre maudite de Shakespeare, que beaucoup ne nomment pas par superstition, la metteuse en scène italienne signe une adaptation resserrée et cérébrale. Celle-ci se perd dans un esthétisme sépulcral cependant illuminé par la présence irradiante de Julie Sicard.
Avec Hamlet, Christiane Jatahy trouve le terrain propice pour synthétiser les questions de représentation qui occupent son œuvre d'une pièce à l'autre.
Salle Sarah Bernhardt, le directeur du Théâtre de la Ville s’empare d’une des pièces les plus féériques du répertoire et invite à plonger dans un bal des illusions visuellement réussi mais en manque d’intensité dramatique.
Après "Richard II" en 2015, Guillaume Séverac-Schmitz continue sa plongée dans l'œuvre de Shakespeare avec "Richard III".
À la MC93, avant de revenir en janvier à l'Athénée, Sophie Perez et le Zerep adaptent à leur sauce "Titus Andronicus" de Shakespeare.
Son Théâtre permanent tient en haleine les amoureux du verbe, de l’analyse, de l’humour. L’homme qui veut « défaire les remparts et utiliser les pierres pour finir le pont » a initié cette année un nouveau compagnonnage avec le festival : présenter une pièce du répertoire choisie en fonction de la langue invitée de chaque édition. Cette fois : l’anglais, et donc Shakespeare…
Au 11•Avignon, la compagnie Belge Point Zéro propose une version queer du "Songe d'une nuit d'été" pour marionnettes à taille humaine.
Au théâtre de l'Essaïon, puis au Festival d'Avignon, Philippe Nicaud présente son conte rock, inspiré de l'œuvre de Shakespeare, Macbeth.