Mohamed El Khatib et Israel Galván entremêlent sur scène leurs histoires familiales, leurs blessures intimes, et mettent à nu leur rapport conflictuel avec la figure paternelle.
Magnifiés par la minéralité brute de la carrière Boulbon, les deux artistes dansent, tournent et s’insinuent dans les mots du poète et chanteur belge. Un duo quelque peu flottant, tendre et plein de charme.
Avec pour mot d'ordre « Liberté o futuro », cette année encore, Passages Transfestival fait de la préfecture de la Moselle un carrefour international. Un double pari formel et politique qui apporte une fraîcheur bienvenue.
Au Théâtre de la Ville, jusqu’au 23 mai, le Tanztheater Wuppertal redonne vie à la sidérante pièce de la chorégraphe allemande, créée en 2006, trois ans avant sa disparition. Fusionnant interprètes historiques et nouveaux venus, l’œuvre brille de mille éclats.
Les liens complices tissés par de nombreuses collaborations entre l’auteur Olivier Cadiot et le metteur en scène Ludovic Lagarde se ressentent fortement dans ce spectacle réjouissant qui explore ce « vivre ensemble » par trois êtres cabossés.
Dans un diptyque électrisant, le chorégraphe à la tête du Pavillon Noir à Aix-en-Provence orchestre une rencontre saisissante entre une pièce créée en 2001 sur le vertige sonore de Stockhausen, et une nouvelle création portée par la partition techno du DJ Laurent Garnier.
Habitée par l’incandescente Lubna Azabal, l’adaptation de la pièce anti-guerre de Bertolt Brecht par la metteuse en scène flamande percute l’actualité de plein fouet et donne à voir, dans un esthétisme extrêmement précis, les atrocités de notre époque.
En adaptant l’œuvre censurée de Violette Leduc au Phénix de Valenciennes, dans le cadre du Cabinet des curiosités, Marie Fortuit poursuit son exploration intime des écritures féminines et dresse le portrait en creux d’une femme et d’une autrice blessée.
Au théâtre de la Ville à Paris, la dernière création du chorégraphe britannique joue avec les codes du show musical et réhabilite l’antique vengeresse en instruisant son procès au cœur des enfers.
Pour finir l’année en beauté, le Théâtre de la Ville invite la célèbre troupe londonienne à présenter sa dernière création, une œuvre hybride qui allie dans un ballet burlesque cirque et illusion.
À la Maison de la Danse de Lyon, le chorégraphe israélo-britannique présente sa dernière création, une commande du Théâtre de la Ville-Paris qui explore nos imaginaires jusqu’à épuisement des ses treize interprètes.
Artiste associée à la Comédie de Béthune, cette cheffe de troupe remarquable y a créé en octobre son nouveau spectacle à découvrir en tournée, au Théâtre Jean Vilar à Suresnes, au ThéâtredelaCité à Toulouse puis au Théâtre de la Ville à Paris.
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