Le titre de la pièce est emprunté à une chanson de Petula Clark. « La nuit n’en finit plus… Quel monde insensé, je voudrais dormir et ne plus penser ». Pour le texte, Léa Conil s’est inspirée de Plus grand que moi (solo anatomique) de Nathalie Fillion et Nuit d’Andrée Chedid. Le résultat est admirable.
Cassandre Archambault, trente ans, n’arrive pas à dormir. Le monde l’en empêche. Comment trouver le repos lorsque que vivre le présent est compliqué, que l’avenir qui se profile est plein de dangers et que le passé encombre ? Plus en proie à des interrogations qu’à des angoisses, elle gamberge.
La scénographie est à l’image de ses nuits blanches. Une tente faite d’un drap où, enfant, on se cachait pour lire. Un vélo, parce qu’elle pédale fort sur ce petit vélo qu’elle a dans le cerveau et qui l’empêche de dormir. Léa Conil nous embarque dans son petit monde intérieur. Cherchant à trouver sa place dans ce chaos qui l’entoure, dans son désir d’aimer et de vivre, elle lance un beau cri d’amour à la vie.
La nuit n’en finit plus, de et par Léa Conil, d’après Plus grand que moi (solo anatomique) de Nathalie Fillion (éditions Les solitaires intempestifs) et Nuit d’Andrée Chedid (éditions Flammarion).
Théâtre des Lila’s – Festival Off Avignon
Du 5 au 26 juillet 2025 à 19h45, relâche mercredi.
Durée 1h.
Mise en scène Collectif Là-bas si j’y vais
Création sonore Antoine Tissandier
Lumière Romain Meurquin.