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La clef de Gaïa, un voyage immobile au cœur de l’humain

Deux voix – celle d’une femme, douce et mélodieuse ; d’un homme, puissante et grave – et une guitare nous invitent à un voyage au cœur du désert, des souvenirs d’une fabuleuse grand-mère et d’un conte philosophique. Hypnotisé par le regard de l’un, par le jeu fascinant de l’autre, on se laisse porter par cet extraordinaire récit. Touchant, Fantastique !   La salle, petite, intime, est transformée en tente de bédouins. Au centre, un jeune homme (captivant Vincent Escure) aux cheveux blonds comme les blés, le regard d’un bleu intense, se tient assis, droit, le visage nimbé de lumière. A

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Embarqué àu théâtre Al andalus dans cet étonnant conte musical : La clef de Gaïa

Deux voix – celle d’une femme, douce et mélodieuse ; d’un homme, puissante et grave – et une guitare nous invitent à un voyage au cœur du désert, des souvenirs d’une fabuleuse grand-mère et d’un conte philosophique. Hypnotisé par le regard de l’un, par le jeu fascinant de l’autre, on se laisse porter par cet extraordinaire récit. Touchant, Fantastique !

 

La salle, petite, intime, est transformée en tente de bédouins. Au centre, un jeune homme (captivant Vincent Escure) aux cheveux blonds comme les blés, le regard d’un bleu intense, se tient assis, droit, le visage nimbé de lumière. A sa droite, dans l’ombre, une jeune fille de profil (éblouissante Lina Amara), figée. Derrière, se tient en retrait le guitariste (prodigieux Pierre Delaup). Devant ce triptyque inattendu, le silence se fait.

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Avec Lina Lamara, on passe du rire aux larmes. © Philippe Hanula

Notre voyageur se lève. C’est le conteur, notre guide dans ce voyage étonnant, immobile. Le phrasé clair, la voix posée, il entonne une belle mélopée philosophique. Il raconte son parcours, sa balade dans un désert sublimé, ses rencontres. On se laisse porter, embarquer.
Puis, c’est autour de la jeune fille de se livrer, de raconter son histoire, sa famille. Son père absent, elle est souvent fourrée chez sa grand-mère, la fabuleuse Mouima. Volubile, drôle, elle rythme avec beaucoup de tendresse et d’amour la vie de son unique et préférée petite-fille. Le lien entre ces deux femmes est fort, pur, indestructible.

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Lina Lamara se dédouble jouant tour à tour sa grand-mère et elle-même ©Philippe Hanula

Quand les mots ne suffissent plus, Lina Lamara chante. Son timbre chaud, profond, aux tonalités Soul, envoute. Il résonne dans nos corps, dans nos cœurs. Le moment est unique. Des chants traditionnels berbères, aux airs de blues en passant par des sons rock, Elle fait passer multitudes d’émotions. C’est tout simplement beau.

Abordant avec douceur et simplicité des sujets philosophiques, tels que la moralité, l’humanité, l’importance de l’âme et l’amour vrai, les textes et les chansons de Lina Lamara invitent aux rêves. On rit beaucoup devant les facéties de Mouima, avant de s’émouvoir de son amour perdu. Enveloppé dans le cocon que la chanteuse-écrivaine a tissé autour de nous, on se laisse bercer avec délice, transporter au pays de Gaïa… Envoutant !…

Festival Avignon OFF
La clef de Gaïa de Lina Lamara
Théâtre Al Andalus
24 Bis, rue des Lices,
84000 Avignon
jusqu’au 26 juillet 2015
Tous les jours à18h15, relâche les 8, 15, 20 juillet
durée 1h15

Textes et chansons de Lina Lamara
Mise en scéne de Cristos Mitropoulos
Décors de Christian Courcelles
Avec Pierre Delaup, Vincent Escure, Lina Lamara

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