Apocalypse bébé, Despentes manque de soufre à la Villette

Adapter un roman de Virginie Despentes, et tout particulière celui qui a obtenu le prix Renaudot en 2010, au théâtre est toujours un évènement. Sa plume provocatrice, haute en couleur, se prête aisément à la scène tant la force des images qui s’en dégagent offre une infinie possibilité de représentations. A trop respecter le texte, sans en extraire une vision plus personnelle de l’œuvre, Selma Aloui signe un spectacle qui, certes sympathique et rock, manque d’un