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Les Coquettes, des filles glam’ à la voix d’or

Les Coquettes enflamment le Grand Point-Virgule.

Portant robes chamarrées, trois divas, une blonde élancée, une brune matoise et une rousse pétulante, nous embarquent dans un cabaret allumé. Sous des airs rétro, nos drôles de dames se dévoilent, se racontent. Féministes jusqu’au bout de leurs ongles peints, elles abordent avec malice toutes sortes de sujets de société des plus anodins au plus trashs. Une fantaisie gourmande à savourer sans délai !

A peine le temps de s’installer, que les Coquettes commencent leur show. Chacune décline son identité, avant d’expliquer pourquoi elles ont choisi ce nom de scène : Coquines c’était connoté trop gentille blonde, copines pas assez « punchy ». Puis tout s’enchaîne très vite. Les notes de musique emplissent l’espace et à l’unisson leurs voix s’accordent parfaitement. Fait-il froid dehors ? Quelle importance. Le climat est-il morose ? Aucun souvenir.

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Sur des airs rétros, assumés kitchs, nos trois divas, sexy en diable, se racontent. Elles parlent de leur vie, du monde qui les entoure, de leur sexualité, de leurs envies et de leurs fantasmes.
Alternant sketchs potaches, chansons coquines et balades satiriques, elles font chavirer le cœur du public, le fait swinguer et rires aux éclats.

Plumes ciselées, acérées, les Coquettes dressent un portrait drolatique, un brin acide de notre société. N’ayant pas leur langue dans leur poche, assumant leur féminité, elles se délectent des mots, parlent sans vergogne de leur passion pour la classique position du missionnaire et ne négligent pas un peu de piment le dimanche soir.

Entières, archétypales à outrance, stéréotypées exprès, elles s’amusent de l’image qu’elles renvoient. Juliette Faucon est la bimbo blonde au corps de rêve, un peu idiote. Rêveuse et fleur bleue, elle en a des neurones sous le capot. Marie Facundo est la brune piquante et hargneuse. Sourire ravageur, elle mord plus vite que son ombre. Enfin Lola Cés est la ronde rigolote à lunettes. Gourmande, la langue bien pendue, elle dévore la vie à pleines dents. De ses charmes opulents et de son envoûtante voix, elle conquiert l’auditoire.

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Amies dans la vie, nos trois divas s’égratignent sur scène avec drôlerie et malice. Elles ne s’épargnent aucun coup bas et tout cela avec autodérision et une bonne humeur communicative. Si en soit le spectacle n’a rien d’innovant, il vaut pour la force positive qui s’en dégage. Séduit, captivé par leur fraîcheur et leur jeu enlevé, on se laisse totalement embarqué dans ce tourbillon musical hilarant et profondément humain. Leur peps, leur entrain, saisissent la salle qui finit debout, le sourire accroché aux lèvres. Un délice doux et acidulé qui fait un bien fou en ce froid et morose mois de janvier !

Olivier Frégaville-Gratian d’Amore


Les Coquettes
Théâtre du Grand point virgule
8bis, Rue de l’Arrivée
75015 Paris
Jusqu’au 11 février 2017
Du mercredi au samedi 19h45

De, mise en scène et avec Juliette Faucon, Lola Cès et Marie Facundo

Crédit photos © Hélène Pambrun

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