Casting de rêve, salle mythique, Les Fausses Confidences de Luc Bondy avaient tout pour séduire, mais par un malencontreux hasard, l’alchimie n’est pas au rendez-vous. Et pourtant, Isabelle Huppert est sublime, joueuse et cabotine. Bulle Ogier est fantastique et irrésistible en douairière acariâtre rêvant d’élévation. La scénographie est sobre, légèrement acidulée et élégante. La mise
LireArtiste rare, sensible, sculpteur quasi inconnu en France, Adolfo Wildt fascine. Sous ses doigts virtuoses, le marbre devient translucide, étonnement vivant. Ses œuvres transcendent sa vision du monde, sombre, douloureuse et spectrale. Son talent nous subjugue… en un mot, captivant. L’argument : Ce sculpteur italien, proche du Liberty et du symbolisme, a su élaborer un langage où
LireEn scrutant les détails du quotidien qui construisent l’individu, Pina Bausch donne vie à un ballet unique, magique, sublime, drôle, irrévérencieux et terriblement humain… Entre folie douce, tragique vision du monde contemporain et humour noir, Nelken – œillets en français- est un chef-d’œuvre intemporel, véritable manifeste du génie visuel et scénique de la chorégraphe allemande.
LireQuelle claque que cette immersion hyperréaliste et intimiste dans le monde des sourds, qui se révèle, pour les « entendants, un univers mystérieux, captivant et inquiétant. Portée par des comédiens d’une rare justesse et une mise en scène particulièrement sobre, la pièce de Mark Medoff illumine le Vieux Colombier d’une intensité rare et d’une beauté crue.
LireDans un décor d’un blanc immaculé aux allures de salle d’attente aseptisée, clinique, douze éclopés de la vie se croisent et se mêlent dans un ballet âpre, rude et angoissé. Loin de verser dans le misérabilisme et le voyeurisme, Dea Loher, qui fait son entrée au répertoire de la Comédie Française par la grande porte
LireSans fioriture, dans un décor minimaliste, avec juste quelques projections d’images de désert ou de foule, elle est là sur la scène du Théâtre de la Ville…hiératique, sublime, tout de noir vêtue. Pas l’actrice, mais Antigone de Sophocle, l’héroïne éternelle, intemporelle. C’est ainsi que l’a imaginée le flamand Ivo van Hove. En signant une tragédie
LireLe secret est dévoilé. Pour peindre certains de leurs tableaux, les artistes avaient parfois recours à des artifices, tels que l’utilisation de mannequins objets. Entourée de quelques mystères, cette pratique usuelle de la Renaissance au XXe siècle est le thème central de l’exposition qui accompagne la réouverture du musée Bourdelle. Au delà du lieu magique
LireTrois chorégraphes, trois styles, trois manières d’aborder la danse contemporaine, unis dans le désir simple et ambitieux de réveiller les sens et décloisonner l’univers du ballet. Chacun, de sa patte, offre sa propre vision du monde. : sensuelle et charnelle chez le surdoué Sidi Larbi Cherkaoui, clinique et humoristique chez le tout jeune Roy Assaf, aérienne, humaine
LireVéritable Hymne à la vie, ce ballet rock n’a rien perdu en 18 ans de son éclat et de sa superbe. Si parfois le propos semble un peu décousu et déconcerte, l’ensemble garde une magnifique vitalité et un charme puissant, offrant de-ci de-là des tableaux d’une délicatesse extrême… dont la beauté vous coupe le souffle…
LireVéritable performance qui fera date, la rétrospective dédiée à Diego Velàzquez dans les ors du Grand Palais a quelque chose d’unique, de majeur. En dehors du Prado « of course », c’est la première fois qu’une exposition réunit en un même lieu autant de tableaux de ce génie de la peinture espagnole. La modernité de son œuvre
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