J’ai toujours aimé

De son lieu de retraite, Franck Consigny livre son regard(s) poétique et ténébreux sur le moment présent et sur l'avenir.

J’ai toujours aimé l’exercice d’essayer de trouver de la liberté dans la contrainte. Parce que, si l’on ne peut pas sortir de chez soi, on peut sortir de soi.

Le confinement amène à une introspection sincère et honnête qui pousse à se demander, en l’absence d’échappatoire extérieur, ce qui nous allume et ce qui devient essentiel. Vers quoi dirige-t-on ses pensées ?

Après s’être rassasiés des nouvelles brèves de comptoir devenues des contestations de canapés, après s’être divertis de la fabuleuse créativité que génère le monde internet, nous constatons avec honnêteté que cela ne nous nourrit pas. 

Que peut-on faire pour l’après ? Comment peut-on s’aider soi-même ? Comment comprendre le monde dans lequel nous vivons avant même de se comprendre ?

La maison devient un cabinet de reflexion et face à notre solitude nous sommes nus, nous sommes nous. La singularité naissante de nos comportements peut nous paraître effrayante, pourtant elle nous caractérise. Et c’est bien celle dont le monde a besoin pour échapper au syndrome de la photocopie, de la pensée unique. 

Après le Covid19, bâtir le monde de demain nécessitera que chacun soit au plus proche de sa vérité. Soyons solidaires par nos différences. Soyons honnêtes et vrais car il n’est de parole que celle que l’on incarne.

Franck Monsigny, auteur et comédien

Résistantes de De Franck Monsigny

Le Roi Arthur de Jean-Philippe Bêche

crédit photo © Jérôme Cuenot

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