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Nos trois boys au fin fond de l'Autriche ©Aurora films

Boys like us …Or not

Gaudriole franco-autrichienne qui a du mal à décoller du plancher des vaches malgré un trio sympathique d’acteurs. Le synopsis : Trois amis gays, trentenaires névrosés, parisiens agités, perdus dans les montagnes autrichiennes. Entre sommets vertigineux et gouffres abyssaux, il est peut-être temps de faire le point sur leurs vies, leurs amours et leur amitié… La critique : Sur le papier, Boys like us a tout du film queer drôle et impertinent, qu’on a plaisir à aller voir. Malheureusement l’ennui s’installe très vite et les effets comiques, jouant sur le contraste entre nos gays parisiens et les paisibles habitants d’un village

Boys_like_us_chiha_@loeildolivierGaudriole franco-autrichienne qui a du mal à décoller du plancher des vaches malgré un trio sympathique d’acteurs.

Le synopsis : Trois amis gays, trentenaires névrosés, parisiens agités, perdus dans les montagnes autrichiennes. Entre sommets vertigineux et gouffres abyssaux, il est peut-être temps de faire le point sur leurs vies, leurs amours et leur amitié…

La critique : Sur le papier, Boys like us a tout du film queer drôle et impertinent, qu’on a plaisir à aller voir. Malheureusement l’ennui s’installe très vite et les effets comiques, jouant sur le contraste entre nos gays parisiens et les paisibles habitants d’un village autrichien de carte postale, ont du mal à relever un ensemble pesant.
L’absence de scénario est le principal défaut de ce gentil film. Tout se révèle au final assez bancal, de la réalisation à l’écriture en passant par une galerie de personnages un peu trop caricaturaux. Afin de donner plus de corps à son long métrage qui ne dure pourtant qu’une heure trente, le réalisateur, à l’instar d’Olivier Assayas dans Sils Maria, prend plaisir à filmer la nature et les nuages en particulier. Si dans le film du second cela à du sens, dans Boys Like us on ne perçoit pas bien l’intérêt de ces détours de caméra qui loin d’aérer le propos l’alourdissent considérablement.
Notre trio d’acteurs a beau se démener et se débattre dans tous les sens, l’ennui et l’impression de confusion persistent au milieu de tous les errements du scénario. Le réalisateur ne parvient pas à aller au fond des différents sujets qu’il aborde : la dépression, le mal-être, la fin de l’adolescence, l’amitié et l’identité gay.
Cette comédie qui aurait pu être agréable demeure relativement incolore et sans saveur… on oublie.

Réalisé par Patric chiha
avec Florian Carove, Raphaël Bouvet, Jonathan Capdevielle
Durée : 1h30

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